L’objectif de ce projet est de caractériser l’effet que les congrès peuvent avoir sur la dynamique des réseaux scientifiques et leur internationalisation.
Pour améliorer la compréhension de l’épaisseur sociale de l’activité scientifique, et du rôle des congrès dans les circulations de connaissance et les collaborations, le projet propose de comparer le cas de deux congrès relevant de deux disciplines : chimie et science politique. À partir d’un suivi longitudinal des trois dernières éditions de l’ISGC (Congrès de Chimie Verte se tenant à la Rochelle tous les deux ans) et du Congrès de l’AFSP (Congrès de Science Politique se tenant dans une ville française tous les deux ans), dont les dimensions sont à peu près similaires (700 participants), il s’agit d’étudier la provenance des participants (pays et ville d’origine) et son évolution, de reconstituer leur liens de collaboration et de vérifier l’effet de la coprésence à un panel sur l’apparition de nouveaux liens de co-écriture et/ou de citation entre participants, et/ou l’apparition d’une communication commune à l’édition suivante du congrès.
Un travail particulier est fait pour documenter les verrous rencontrés lors de la récupération des informations qui sont de nature variées et plus ou moins ouvertes et pour proposer une méthode reproductible et applicable à l’étude d’autres congrès.