La journée d’étude Congrès scientifiques et réseaux savants organisée le 8 décembre 2021 au Campus Condorcet s’est tenue à l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH Paris Nord). Une partie de l’audience a suivi la journée en ligne. Cette journée a bénéficié du soutien du GIS Réseau URFIST (Projet NETCONF) et de la Transversalité Données et Protocoles dans les Humanités Numériques du laboratoire Géographie-cités. Un compte rendu de la journée par Mégane Fernandez et al. est accessible en ligne sur HAL. Les diaporamas et résumés des présentations sont consultables ci-dessous, à la suite de l’argumentaire de la journée d’étude.
Par sa programmation interdisciplinaire, la journée proposait d’appréhender les congrès et conférences scientifiques comme espaces à la fois géographiques et disciplinaires de circulation des savoirs. Un accent a été mis sur les méthodes disponibles pour étudier les données de participation à des évènements, faisant le constat que contrairement à l’étude de corpus documentaires et bibliographiques, qui bénéficient de méthodologies bien stabilisées, l’étude des évènements scientifiques est moins balisée. Différentes approches ont été abordées : l’ethnographie, l’analyse des réseaux de co-participation, l’analyse de contenus, le travail sur archive. En faisant dialoguer des historien.es travaillant sur des congrès du tournant du XXe siècle avec des sociologues et géographes travaillant sur des congrès de la seconde partie du XXe siècle et d’aujourd’hui, la journée a fait ressortir des similarités mais aussi des différences dans les approches, types de sources, questions et verrous méthodologiques. Une réflexion transversale sur le rôle et le devenir de ces évènements a ponctué les échanges.
Déroulé de la journée et diaporamas
Introduction et présentation du projet NETCONF par Bastien Bernela (Laboratoire CRIEF, Poitiers ) et Marion Maisonobe (Géographie-cités, Paris et Aubervilliers)
Retour sur l’argumentaire de la journée :
Les congrès sont des objets d’étude multiformes propices au dialogue entre disciplines. Tout d’abord, ils peuvent être abordés comme des évènements sociaux collectifs « faisant lieu » de manière éphémère au même titre que les salons et foires qui intéressent la sociologie des évènements, justifiant ainsi la mise en œuvre d’approches ethnographiques ou participatives.
Par les traces documentaires qu’ils génèrent (programmes, registres d’inscription, photographies), ils donnent matière à présumer de la rencontre entre personnes inscrites dans une démarche d’histoire des sciences. Outre l’approche prosopographique, analyser la démographie, la géographie et le contenu des congrès (reflétée par l’évolution des programmes et des actes) présente un intérêt important pour l’histoire des disciplines.
Concernant ce dernier aspect, il n’est pas rare que des associations savantes s’emparent des congrès de leurs disciplines pour en suivre l’évolution et tracer les grandes lignes de 20 ou 50 ans d’existence, voire même de 100 ans. Pensons aux congrès de l’Union Géographique Internationale dont le centenaire fut célébré dans un ouvrage collectif datant de 1972 (UGI, 1972).
Par leur rôle moteur dans la circulation des connaissances et l’établissement de relations internationales, les congrès sont des témoins et observatoires de phénomènes globaux comme l’internationalisation de communautés savantes ou plus conjoncturels : les répercutions d’une crise, d’un conflit géopolitique ou d’un aléa climatique (Campos et al. 2018). En précipitant l’organisation d’évènements en ligne, la pandémie qui nous affecte interroge d’ailleurs sensiblement le devenir et la forme future des congrès internationaux et plus largement les pratiques de mobilité savantes et de mises en circulation des savoirs.
Puisqu’ils précèdent généralement la parution de résultats scientifiques stabilisés, les congrès ont potentiellement une longueur d’avance sur la science formalisée. Le contenu et la fréquentation des panels sont alors en mesure de donner le pouls d’une spécialité et d’anticiper sur des transformations en cours ou à venir dans un champ de recherche.
Dans leur dimension rituelle et d’introduction à une communauté, les congrès ont une fonction essentielle dans le processus visant à entrer dans la carrière académique. Par leur caractère parfois festif, ils ont vocation à fédérer et créer du lien entre les membres d’un collectif ou d’une discipline ; ce qui est central pour la sociologie des réseaux sociaux.
L’analyse de réseaux comme méthode de recherche se prête d’ailleurs volontiers à l’étude des congrès puisque les réseaux de types « actor – event » font l’objet d’une littérature à part entière dans la catégorie d’étude des réseaux multimodaux. Étrangement, s’il y avait bien un réseau de conférenciers parmi les réseaux canoniques ayant servis d’exemple aux premières applications de cette méthodologie par Linton C. Freeman (1980), il y a paradoxalement peu d’analyses de réseaux bipartis s’appuyant sur des données de congrès.
Les congrès, enfin, sont d’importants révélateurs d’inégalités. Par leur coût et leur géographie, ils peuvent avoir une dimension excluante ce que peut traduire l’inégale origine géographique des panellistes. Comme ils mettent en lumière certains membres éminents, ils ont aussi tendance à en invisibiliser d’autres, ce que révèle, par exemple, l’observation des prises de parole dans les panels uniquement masculins (Else, 2019).
Pour toutes ces raisons, les congrès sont un objet propice au dialogue entre disciplines en sciences humaines et sociales. La diversité des méthodologies et des sources actuellement employées pour les étudier témoigne en effet de la variété des phénomènes sociaux qu’ils éclairent. Mais en l’absence de dialogue, cette diversité est susceptible de limiter la comparabilité et la transversalité des recherches menées sur le sujet, enjeux qui seront au cœur de la journée d’étude : « Congrès scientifique & réseaux savants » à laquelle nous vous convions.
Références
Campos, R., Leon, F. & McQuillin, B., Lost in the Storm: The Academic Collaborations That Went Missing in Hurricane ISSAC, The Economic Journal, Vol. 128, no 610, 2018
Else, H., How to banish manels and manferences from scientific meetings, Nature News, 2019, Nature Group.
Freeman, L., Q-analysis and the structure of friendship networks, International Journal of Man-Machine Studies, Vol. 2, no 4, 1980
UGI, La Géographie à travers un siècle de Congrès Internationaux, UGI, 1972
Bibliographie élargie et participative : https://www.zotero.org/groups/2408729/netconf
L’évènement scientifique au passé et au présent
Établir la participation d’acteurs à des événements : sources croisées et approche probabiliste à partir d’un cas en archéologie préhistorique francophone (1969-1989) – Sébastien Plutniak, Centre Emile Durkheim, Bordeaux
Résumé : Depuis plusieurs décennies, les méthodes prosopographiques ont été employées pour l’analyse de collectifs scientifiques. Leur usage a été discuté de manière générale ou à partir de disciplines spécifiques, telles que l’économie. Parmi les différentes sources possibles pour ces analyses, les participations aux conférences ont été employées, par exemple, celles à des conférences en immunologie, étudiées à partir de listes de participants. Les méthodes proposographiques consistent à étudier des groupes à partir de l’agrégation d’informations relatives à des individus. Par conséquent, l’individuation de ces personnes et la détermination des informations leur étant relatives sont au cœur des difficultés soulevées. Les travaux actuels tirent ainsi parti d’instruments informatiques afin d’améliorer la désambiguïsation des identités personnelles et la qualité des données. C’est notamment le cas en études classiques, par des approches basées sur l’usage de toponymes et la définition de formats standards recourant aux technologies Linked Open Data et à celles du web sémantique. Toutefois, dans ces travaux, la critique de source porte sur la détermination et la standardisation de la représentation des identités personnelles ; elle est, par contre, rare ou absente pour ce qui concerne les actions attribuées à ces personnes. Ainsi, il est notable que, dans l’étude sociologique des conférences d’immunologie, et en dépit des résultats obtenus, les modalités de production et la qualité informative des listes disponibles n’ont pas fait l’objet d’une approche critique : la simple mention d’une participation suffit pour la considérer comme fiable. Dans ce travail, je met en œuvre une telle critique, dans une perspective résumée par l’expression d’« épistémologie probabiliste de l’action personnelle ». Si cette critique est nécessaire pour renforcer la fiabilité des sources, je montrerai qu’elle contribue également à établir des connaissances sur les activités scientifiques prises pour objet. Le cas d’un groupe de chercheurs ayant pratiqué l’archéologie au cours de la seconde moitié du XXe siècle illustrera cette approche.
Cliquer ici pour accéder à la notice HAL et au diaporama de cette présentation.
Routines et rituels dans l’organisation de conférences scientifiques en chimie. L’Annual Meeting de l’American Chemical Society – Marianne Noël, Laboratoire LISIS, Marne-la-Vallée
Congrès et internationalisation
Les associations et conférences scientifiques internationales comme agents de la circulation inégale des connaissances – Thibaud Boncourt, Susanne Koch et Elena Matviichuk, Laboratoire CESSP, Paris, CWTS, Leyde, Pays-Bas et Global Landscape Forum, Bonn, Allemagne
Résumé : Cette communication propose une synthèse de la littérature existante sur les associations et conférences internationales, en sciences sociales et en sciences de la nature. Nous analysons ces espaces de circulation des savoirs comme à la fois façonnés par des inégalités entre chercheurs (notamment d’ordres géographiques et de genre) et jouant un rôle dans la reproduction de ces inégalités. Dans un premier temps, nous revenons sur les conditions scientifiques, sociales, économiques et politiques qui façonnent la genèse et le développement de ces espaces. Dans un second temps, nous décrivons l’inégale représentation des chercheurs en leur sein. Nous avançons l’idée que l’inégale inclusion des chercheurs dans ces espaces internationaux a des effets sociaux et intellectuels.
Comparaison de réseaux de conférenciers en chimie verte et science politique : construction d’une approche commune – François Briatte et Marion Maisonobe, Laboratoire ESPOL, Lille et Géographie-cités, Paris et Aubervilliers
Congrès de géographie et géographie des congrès
Les congrès allemands des géographes des décennies 1980-1990 : articulation d’approches et d’échelles – Mégane Fernandez, Laboratoire Géographie-cités, Paris et Aubervilliers
Cliquer ici pour accéder à la notice HAL de cette présentation.
Résumé : Cette communication se propose d’interroger la distance entre les géographes et géographies de RDA et de RFA durant les années 1980 et la façon dont cette distance a pesé sur la réunification des communautés scientifiques dans la décennie 1990 – elle est notamment utilisée pour justifier les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche de la RDA, défavorables à ses scientifiques. Pour répondre à ces questionnements, différentes méthodes, centrées sur l’espace mais partiellement empruntés à d’autres disciplines – analyse de réseaux sociaux pour l’utilisation de graphes bipartis ; histoire et sociologie pour l’approche longitudinale et le travail d’archives – seront exposées, croisées avec l’analyse statistique et cartographique. L’ensemble de ces traitements est appliqué à des données notamment tirées des archives du Leibniz Institut für Länderkunde de Leipzig portant sur les congrès des géographes. Les congrès servent ainsi ici de proxy à l’étude de la géographie de communautés scientifiques et de l’interaction entre science et politique
Discussion sur les transferts culturels et la spatialité des congrès – Avec Marie-Claire Robic, Laboratoire Géographie-cités, Paris et Aubervilliers
Les congrès au tournant du XXe siècle
Les Conférences scientifiques aux expositions universelles, 1889-1958 – Thomas Mougey, Centre Alexandre Koyré, Paris et Aubervilliers
Résumé : Au tournant du XXe siècle, les expositions universelles devinrent un haut lieu de la pratique du congrès international. Entre 1873 date à laquelle la première série de congrès fut organisée lors de l’exposition de Vienne et 1914, des centaines de sessions et des centaines de milliers de congressistes furent régulièrement réunis à chaque nouvelle exposition. Malgré les travaux pionniers d’Anne Rasmussen, qui mirent au jour l’ampleur de ce mariage entre deux grandes forces de la vie internationale de la fin du XIXe siècle, la place des expositions universelles dans la structuration de la pratique des congrès internationaux reste mal connue. Dans un premier temps, afin de relever la spécificité des séries de congrès d’exposition et les différentes fonctions qui leurs furent attribuées, j’examinerai comment les administrateurs d’expositions organisèrent spatialement et matériellement ces congrès et révèlerai ainsi la production de modèles concurrents. Par la suite, je m’attarderai sur les différentes notions d’internationalisme et de progrès sous-tendant ces différents modèles. Enfin je conclurai en tentant de placer ces modèles dans une perspective de longue durée. Je réfléchirai alors à la manière dont ces diffèrent modèles et les tensions qui les sous-tendent continuèrent à structurer la pratique du congrès jusqu’à nos jours.
Les congrès féminins et féministes entre 1878 et 1915. Un réseau transnational de la cause des femmes – Alix Heiniger, Département d’histoire contemporaine de l’Université de Fribourg, Fribourg, Suisse
Résumé : Dès le dernier tiers du 19e siècle, réformateurs sociaux, réformatrices sociales et spécialistes de diverses questions se rencontrent lors de congrès internationaux dans différentes villes d’Amérique du Nord et d’Europe. Ma présentation s’intéressera aux congrès internationaux féminins et féministes tenus entre 1878 et 1915 qui ont réuni des milliers de femmes et d’hommes engagé-e-s dans la lutte pour les droits des femmes (suffrage, droits civils, travail féminin, réforme sociale, protection de la maternité, etc.). Lieux d’échanges de savoirs et d’expériences nationales, ces congrès ont constitué des espaces de rencontres où se sont structurées des alliances entre militantes de différents pays, notamment par la création de branches nationales d’organisations féminines et féministes comme le Conseil International des Femmes. Bien qu’ils aient largement retenu l’attention de la recherche historique, il n’existe à ce jour pas d’analyse d’ensemble de ces congrès, lacune que cette contribution souhaite combler à l’aide d’une analyse de réseau formalisée. Cette dernière constitue une excellente approche pour saisir l’ensemble de ces congrès et identifier les connexions entre eux et les actrices qui jouent un rôle d’intermédiaires privilégiées ainsi que celles situées aux marges de ce milieu. D’autres espaces transnationaux de la réforme sociale ont fait l’objet d’analyses quantitatives (Leonards et Randeraad 2019), alors que les réseaux féminins n’ont pour l’instant été abordés que de manière qualitative, à l’exception d’un article pionnier sur l’État de New York (Rosenthal et al. 1985). Les travaux qui leur sont consacrés constituent de précieuses monographies élaborées le plus souvent à partir d’une organisation nationale ou internationale. Cette contribution se fonde sur un corpus de 17 congrès internationaux féminins et féministes entre 1878 et 1915. Ils ont été recensés à partir de la liste publiée par l’Union Internationale des Associations (UIA) entre 1960 et 1964 (voir : Grandjean et van Leeuwen 2019). Seuls les congrès libellés « féminins » ou « féministes » ont été retenus. Pour ne pas étendre trop le corpus, les congrès consacrés à d’autres causes plus précises (suffrage, abolitionnisme, « traite des blanches », tempérance, femmes catholiques ou juives, etc.) ont été délibérément laissés de côté, mais pourraient faire l’objet d’une analyse ultérieure. Le congrès de La Hague de 1915 a été ajouté à la série recensée par l’UIA, pour permettre d’établir un lien avec l’après-guerre. Les participations des personnes qui prennent la parole lors des congrès ou qui en assument l’organisation pratique ont été répertoriées pour ensuite faire l’objet d’une analyse de réseau formalisée à l’aide du logiciel R et de son extension Igraph. En examinant l’ensemble de ces participations, cette contribution montrera que les 17 congrès recensés forment une seule composante. En dépassant l’approche monographique, elle mettra en évidence les alliances, les mécanismes d’inclusion et d’exclusion au sein de ce milieu transnational de la réforme féminine et du féminisme. A l’intérieur du réseau, il est possible d’identifier un groupe de femmes qui jouent davantage un rôle de pont (parce qu’elles présentent des indices d’intermédiarité plus élevés) entre les congrès et contribuent à les lier entre eux. À partir de là et en suivant les parcours biographiques, je montrerai comment la participation à ces congrès se révèle être une ressource pour certaines actrices à qui il revient d’organiser et de structurer les efforts de leurs collègues dans le cadre national. Enfin, nous verrons que certains thèmes traités dans ces congrès sont davantage fédérateurs dans le sens qu’ils apparaissent plus régulièrement. Ils deviennent des sujets dominants de la réflexion autour de la défense des droits des femmes, alors que celles qui s’en saisissent occupent largement l’espace et disposent d’une position privilégiée pour diffuser leurs idées. Cette contribution examinera aussi les marges et notamment la place des femmes venues d’espaces au-delà de l’Europe et de l’Amérique du Nord. L’analyse de réseau constitue dans cette recherche un outil précieux pour établir l’existence d’un espace transnational de la réforme sociale féminine et du féminisme (qui privilégie toutefois les participations européennes et nord-américaines) et les rapports de pouvoir qui s’y jouent.
Grandjean, Martin, et Marco H. D. van Leeuwen. 2019. « Mapping Internationalism: Congresses and Organizations in the Nineteenth and Twentieth Centuries ». In International Organizations and Global Civil Society, par Daniel Laqua, Wouter van Acker, et Christophe Verbruggen, 225‑42. Londres: Bloomsbury.
Leonards, Chris, et Nico Randeraad. 2019. « Circulations charitables: les congrès internationaux de réforme sociale (1876-1913) ». In Philanthropes en 1900. Londres, New York, Paris, Genève, par Christian Topalov, 435‑67. Paris: Creaphis.
Rosenthal, Naomi, Meryl Fingrutd, Michele Ethier, Roberta Karant, et David McDonald. 1985. « Social Movements and Network Analysis: A Case Study of Nineteenth-Century Women’s Reform in New York State ». American Journal of Sociology 90 (5): 1022‑54.
Suivi des thématiques d’un congrès
Cartographie d’un domaine émergent dans une grande conférence en oncologie – Ale Hannud Abdo, Laboratoire LISIS, Marne-la-Vallée
Cliquez ici pour accéder à la présentation interactive sur la page personnelle d’Ale Hannud Abdo.
Résumé : A travers son application à un corpus de 80 mille abstracts d’une séquence de 23 conférences annuelles de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO), ce travail introduit une méthodologie de cartographie de corpus pour l’identification et le suivi de domaines, thématiques, et dimensions associées. En mettant en avant le connexité des documents, et en partant de leur contenu narratif, notre approche permet en particulier de traiter des données peu ou diversement structurées, comme le sont souvent les archives de conférences, et qui sont plus adaptées que les corpus de journaux académiques pour répondre à certaines questions – par exemple, pour comprendre les transformations du « front de recherche » de l’oncologie.
Questions, bilans et perspectives de la journée
Lien vers la bibliographie partagée Zotero – discussion sur les modalités de valorisation de la journée.